Pas de répit au lendemain des dunes de Merzouga
DAR KAOUA - DAR KAOUA
Étape 3
Cette journée devait être plus tranquille pour permettre aux gazelles de souffler un peu…, passé Erfoud, les équipages se sont retrouvées sur le plateau d’El Mraïer, un terrain de jeu plus que complexe.
Immense terrain de jeu aux paysages très variés, les équipages ont navigué entre dunettes, cailloux et herbes à chameaux. Ces fameuses herbes à chameaux, un véritable cauchemar pour les pilotes qui doivent sans cesse les éviter pour ne pas malmener le véhicule. Aujourd’hui, avec des restes de fatigue de l’épreuve des dunes d’hier, certaines gazelles en manque de concentration, vont en faire les frais.
Les épreuves de la journée…
Qui dit anniversaire dit surprise, sur cette 3ème étape, l’organisation avait positionné 5 balises virtuelles en déclenchement automatique ordonné par la proximité de l’équipage. Pas de repère visuel, la navigation se devait d’être extrêmement précise. 2ème surprise, pas de carte au 100 000ème, en effet, rangées au placard, ces cartes ont été remplacé aujourd’hui par des cartes au 250 000ème ce qui rendait la navigation plus complexe, l’échelle rendant les reliefs moins précis.
Au CP 3 : un plateau plein de fourmis
Afin de trouver le meilleur cap sans faire parcourir au véhicule des distances inutiles, la majorité des navigantes décident de faire le repérage à pieds.
Telles des fourmis ouvrières, elles parcourent des centaines de mètres pour s’assurer du meilleur itinéraire à prendre. Lorsque la meilleure direction est enfin prise, il ne reste plus qu’à guider la pilote pour repartir à l’assaut des CP.
Sur le parcours, la 113 (Elsa BECHTEL / Marjorie HUET) passe son temps à dégonfler et regonfler ses pneus pour éviter de s’ensabler dans les cordons de dunettes.
Les avis sont partagés
Pour certains équipages, le début de matinée semble plutôt facile, certains ont même pu savourer les paysages…
Jennifer KALKA de l’équipage 102 (Jennifer KALKA / Claudia MARTIN)avoue qu’elle ne prend pas suffisamment le temps d’admirer le désert. Elle a conscience d’avoir une chance incroyable d’être ici. Au retour de son dernier rallye, lorsqu’elle a vu les images à la TV, c’est à ce moment-là qu’elle s’est rendu compte de leur beauté. Elle s’est même dit : “Que c’est beau, j’y étais, je les ai vu ces paysages mais je ne les ai pas vraiment admiré !“. Alors cette fois elle veut se rattraper.
Pensant ne pas avoir pointé la balise 1 qui était virtuelle, les 2 gazelles ont préféré faire demi-tour pour être certaines de la valider. 40 km aller/retour en plus, mais tant pis, sans valider le 1er CP, elles n’auraient de toute façon pas pu valider les suivants, puisqu’il faut absolument les pointer dans l’ordre. Alors dans le doute…
Entre les Cp 5 et 6 : des tankages à la pelle
L’équipage 274 (Manon WOITELLIER / Ingrid LABOUTE)planté dans le sable, se fait aider par la team 260 (Fatym LAYACHI / Clémence LABATUT)sous le regard amusé des nomades du désert. Avec une bonne technique, il ne faut pas beaucoup de temps pour s’en extraire. Heureuses de s’en être sorties aussi vite, elles se jettent dans les bras, et se promettent de se retrouver le soir pour partager un apéro.
Afin d’éviter des pénalités, c’est sans assistance que les teams 160 et 231 reliés par une corde essaient depuis 1 heure de se dégager d’une mauvaise posture les roues plantées dans le sable. C’est vers 15h30, qu’elles arriveront au CP suivant, folles de joie : elles ont réussi à s’en sortir seules. Bravo les filles !
Une journée plus soft était annoncée, au final, beaucoup de galères mais qui ont été surmontées grâce à une bonne dose de solidarité, c’est ça l’esprit gazelle !
