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L’informatique dans le désert, ce n’est pas automatique

RALLYE AÏCHA DES GAZELLES 2021
Autour du Rallye

Vous êtes au milieu du désert. Vous devez mettre en place et assurer la maintenance d’un réseau informatique, faire fonctionner 15 ordinateurs et les connecter entre eux, sécuriser les données, gérer les applications informatiques, intervenir immédiatement en cas de problème etc. le tout dans des conditions extrêmes. Chaleur pouvant atteindre plus de 50 degrés. Tempêtes de sable fréquentes mettant à néant tout votre travail. Vous prenez le job ?

Bruno IVARS assure ces responsabilités de manière bénévole depuis 12 ans. Professionnel de l’informatique dans un hôpital public, cela fait également 12 années qu’il est aussi témoin de l’évolution du Rallye. A ses débuts, il y avait 70 équipages. Aujourd’hui il y en a 190 : « au cours des années, on a tout fait pour évoluer en fonction des exigences de la course et des nouveautés » (…) « il y a 12 ans, il y avait 4 photographes, aujourd’hui il y en a 11, c’est autant de photos en plus à indexer et de données à gérer »

Les débuts n’ont pas été faciles. Malgré une transmission avec son prédécesseur, gérer l’ensemble du réseau du Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc représente une responsabilité. Bruno ne compte pas son temps, anticipant en amont de chaque événement les problèmes qui peuvent subvenir sur le terrain, préparant les « doubles » nécessaires (doubles du matériel informatique, doubles des logiciels etc.), revoir les méthodes de fonctionnement etc. « Sur le bivouac, on travaille dans l’urgence, il faut que le problème soit résolu immédiatement. Cela représente beaucoup de travail en début de rallye puis les choses se stabilisent et on assure alors du maintien opérationnel. Il y a un esprit de solidarité des uns envers les autres, un véritable travail d’équipe. Quand chacun est et reste dans son rôle : ça roule. »

Il a d’ailleurs embarqué un ami dans l’aventure. Depuis 11 ans, Franck DEAL a rejoint l’équipe photos/web du Rallye Aïcha des Gazelles au Maroc grâce à Bruno et aux côtés de Sébastien VRILLACQ, directeur de la communication chez Maïenga. Pendant 5 ans il s’est occupé de l’indexation photos « Je me souviens, quand je suis arrivé, je voulais tellement revenir, que je ne loupais aucun détail sur la photo. A tel point qu’on m’appelait « l’indexeur fou » » c’est à dire, trier et identifier chacune des photos pour les répertorier dans une base de données. Après être passé « responsable photos », il est désormais au web : il assure la mise en ligne des articles, comme celui que vous lisez présentement par exemple, en les illustrant de photos piochées dans la dite base de données créée « C‘est concret. Je vois en live ce que je fais ». Avec les réseaux sociaux, ce travail a pris de l’importance « on partage ce qu’il s’est passé dans la journée, on est tourné vers l’extérieur ».

Vie ma vie sur le Rallye

Pour les Gazelles, ce sont des travailleurs de l’ombre. Avec des horaires souvent en décalés et tardives. En effet, les cartes des photographes arrivent souvent en même temps que les filles sur le bivouac, moment de « rush » dans le camion photos/web. « Pour les Gazelles, leur participation, c’est un rêve qui se réalise. Ça nous tient à cœur. On est un maillon de la chaîne. » déclarent les deux comparses.

Pourquoi s’engage t’on bénévolement plus d’une décennie au milieu du désert ?

Pour Franck : « En venant ici j’ai réalisé deux rêves : les 4×4 et le désert. » (…) « Ma première fois, j’étais tellement émerveillé. J’étais comme un gamin. Je croyais que le désert, c’était que des dunes de sables, mais c’est aussi des cailloux, une végétation etc. » (…) « Je reviens pour ceux qui nous ont accueillis le cœur sur la main. Le travail est dur, on finit tard mais on rigole beaucoup, c’est très convivial.  Les conditions se sont aussi beaucoup améliorées au fur et à mesure du temps, on prend soin de nous. Les journées ne sont pas faciles, mais on revient. Le relationnel fait beaucoup ; Sébastien est le ciment de tout cela. » (…) Même ressenti pour Bruno : « On revient pour la famille. Lorsqu’on se retrouve, on a l’impression de s’être quittés la veille. Même si cela a lieu une fois chaque année. On revient pour les gens. »

En plus d’être amis, Bruno et Franck sont collègues dans leur vie professionnelle. Pendant la pandémie liée à la Covid 19, grâce aux apprentissages de leur travail sur le rallye, ils ont pu « basculer en mode urgence » toute l’équipe informatique de leur organisation. « On s’est mis en « mode dégradé » : on avait l’habitude de travailler dans l’urgence, trouver des solutions tout de suite ; la gestion du pire »

2021-10-01T16:50:30+02:00

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