D’un côté le djebel Bani, qui se traduit vieille montagne, de l’autre côté, l’oued Draa et au milieu du sable !

Des dunettes sur des kilomètres. Des whoops où on monte et on descend inexorablement. Si on sait garder un cap « grossier », les successions d’obstacle sauront faire perdre les repères aux gazelles les plus expérimentées. Et puis le vent ! Comme sur l’étape d’hier, déjà que la navigation n’est pas aisée tellement les repères sont loin mais quand les éléments s’en mêlent alors tout se complique.

En fin de première journée, les meilleures attaqueront les dunes. L’erg est moins impressionnant que celui de MERZOUGA, mais cela n’est qu’une impression. La sensation de « surfer » les dunes pourraient vite être freinée par une dune plus instable ou plus exposée. Le vent a aussi fait son œuvre ici pour compliquer la tâche de nos Gazelles.
Quoiqu’il arrive le sable tant maudit sur la journée sera salvateur le soir. Comment ne pas trouver un morceau de sable pour planter sa tente et profiter de la soirée ? Il devrait faire doux et il est fort à parier que la soirée devrait être festive avant la dernière journée.

Justement pour les derniers tours de roue, l’objectif sera de sortir de l’Erg Chegaga. Quel que soit le parcours choisi, les Gazelles le traverseront avec plus ou moins de difficulté. Il ne faudra pas perdre du temps précieux à s’ensabler… ce serait dommage de s’arrêter si près du but.
Et puis une fois extirpées de ces si belles collines ensablées, ce sera le retour vers le dernier bivouac. Pas par la route directe … trop simple. Encore quelques difficultés au programme : le Lac IRIQUI et sa montagne sans pieds, les crêtes de dinosaure et ses passes « qui ne passent pas », les falaises du M’daouer infranchissables… Et puis ce sera la ligne d’arrivée. Sentiment partagé entre l’immense fierté et bonheur de l’avoir fait mais aussi beaucoup de nostalgie… celui de ne pas vouloir que ça se termine, celui de vouloir encore un peu de désert.

Lors de cette dernière étape marathon, les concurrentes de la catégorie AUTO/CAMION peuvent choisir entre 2 parcours.

Le choix peut se faire entre le parcours classique où elles auront été affectées, la route A-B-C-D-E-F ou la route X.

Si les routes classiques contournent l’Erg par le nord pour le traverser ensuite par la partie la moins compliquée, le parcours X lui navigue à travers les dunes pour le traverser d’EST en OUEST.

Comme sur l’étape 3, les équipages empruntant le parcours « classique » seront pénalisés par rapport à celles empruntant le parcours X.

Un équipage validant tous les CP du parcours X, ne sera pénalisé que des kilomètres effectués en plus que la distance à vol d’oiseau.
L’équipage qui aura validé un parcours « classique » se verra attribuer en plus des kilomètres réalisés par rapport au kilométrage idéal, une pénalité de 120 kilomètres.

Lors de cette étape les concurrentes de la catégorie QUAD/MOTO/SSV ont, elles, l’obligation de suivre le parcours X, celles des catégories CROSSOVER/HYBRIDE, E-GAZELLE AUTO ou E-GAZELLE BUGGY/PROTOTYPE auront un parcours spécifique en dehors des plus grandes dunes.